Les arguments juridiques sont multiples et varient bien évidemment en fonction des situations. Le contentieux de l’urbanisme, du fait de sa complexité et de ses constantes évolutions juridiques, demande une importante part d’adaptation.
Il existe tout d’abord les moyens liés à la procédure (dit de "légalité externe") : ces moyens portent sur l’incompétence de l’auteur de la décision, les vices de formes (signature du permis, nom, prénom et qualité du signataire) ou les vices de procédure éventuels au regard du caractère incomplet du dossier du permis (identité du demandeur, superficie de la construction, nature des travaux, plan de situation du terrain et autres documents…) ou au regard des règles d’instruction du permis (consultation du public pour les projets importants, accord ou avis des autorités compétentes etc.).